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Christine, la reine-garçon

Crée mars 2019 au Théâtre Alchimic Carouge 

Texte : Michel Marc Bouchard
Texte publié aux éditions Leméac.
Mise en scène : Sandra Amodio
Avec : Dimitri Anzules, Rebecca Bonvin, Fiona Carroll, Susan Espejo, Adrien Mani, Roberto Molo

Scénographie : Anna Popek
Lumières : Claire Firmann
Costumes : Samantha Landragin
Maquillage et coiffure : Johannita Mutter
Création musique : David Perrenoud
Sonorisation et régie générale : Thierry Van Osselt
Photographies : Johan Perruchoud / www.goodwiine.ch

“Au milieu du 17e siècle, Christina, reine de Suède fascine par sa modernité. Femme énigmatique, assoiffée de connaissances, fine politicienne, flamboyante et imprévisible, féministe bien avant l’heure, elle a bouleversé tous les codes de son époque.

“Christine de Suède nous pose une question, celle qui nous confronte plus que jamais à choisir entre le bien-commun et nos aspirations personnelles. Fût-elle une grande héroïne des libertés individuelles ou une odieuse traitresse à sa patrie? Christine de Suède a renié le pays qu’elle aimait, renié son père, renié sa foi, renié tout ce qu’elle était pour être ce qu’elle voulait être; libre de se définir en « usant de son libre-arbitre » selon les enseignements de son ami Descartes.” (M. M. Bouchard)

Rejetant les avances de ses prétendants, ne s’intéressant plus aux choses de la guerre, elle prône la paix et l’éducation de l’esprit pour son peuple. Confrontée à sa mère, qui n’a jamais aimé sa fille et qui la contraint à la copulation pour donner un héritier au royaume, Christina se sentira de plus en plus en porte-à-faux. Tiraillée entre la foi et le savoir, la reine cherche la vérité, sa vérité avec force, en dépit de tous et, surtout, en dépit des fulgurances de ses propres passions. Elle finit par choisir l’amour au lieu du pouvoir et elle abdique.

Il fallait me donner une nature d’homme ; si vous ne le pouviez pas, pourquoi ne pas brûler, anéantir ces perfides livres qui formaient, élevaient, façonnaient mon existence à un avenir qui ne pouvait m’appartenir ? », « Heureux, cent fois heureux ! ce privilège t’appartient ; tu es homme, moi je ne suis que reine ! » Les mémoires de Christine Wasa

LA PRESSE