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la Tempête

Du 9 au 14 juillet 2020 et du 25 au 30 juillet 2020 au théâtre de l’Orangerie, Genève
11-12 septembre 2020 au TPR, La Chaux de fonds

Production du Collectif du PIF
Co-Prod Théâtre de l’Orangerie et Théâtre Populaire Romand

Texte de William Shakespeare
Mise en scène : Sandra Amodio
Avec : Roberto Molo, Zoé Schenllenberg, Rebecca Bonvin, David Casada Susan Es,pejo, Wissam Arbache

Scénographie : Anna Popek
Lumières : Claire Firmann
Costumes : Samantha Landragin
Maquillage et coiffure : Johannita Mutter
Création musique : David Perrenoud
Photographies : Johan Perruchoud / www.ioone.art

Bienvenues sur l’île sauvage habitée par trois âmes errantes, Prospero duc de Milan exilé et devenu magicien puissant et autoritaire ; Miranda, sa chère et tendre fille qui n’a connu autre personne que son père ; et enfin le dernier qui fut le premier habitant de l’île, Caliban roi déchu et devenu esclave de Prospero.

Et bientôt ils ne seront plus seuls. Il y aura Antonio, frère de Prospero et usurpateur du duché, Sébastien son ami et frère du roi de Naples, Alonso le roi, Ferdinand son fils et amoureux de Miranda, Gonzalo, honnête conseiller et enfin les deux bouffons portés sur la bouteille, Trinculo et Stéphano.

Ces visiteurs, ennemis jurés du duc exilé, sont-ils des fantômes rendus vivant grâce à l’imagination et la magie de Prospero ou sont-ils de vrais naufragés échoués comme par hasard sur l’île de leur ennemi ?

Prospero pardonne-t-il et se réconcilie ou regrette-t-il de ne pas l’avoir fait ? Par conséquence, suite à sa demande dans l’épilogue de le libérer grâce à nos applaudissements, compatissant l’avons-nous délivré ou est-il resté emprisonné à tout jamais sur l’île ?

Cette tempête, est-ce la tempête d’un repenti qui a colonisé et réduit en esclavage ses habitants, qui a saccagé les ressources de l’île en coupant le bois précieux pour se chauffer et bâtir sa maison au point que même les fleurs ne poussent plus ?

Qu’est devenu Ariel, esprit de l’air et du souffle de cette île si précieuse et belle?

Et si Prospero était la métaphore de notre société coloniale, consumériste et destructrice des ressources naturelles à cause de notre égoïsme, de nos prétentions, trahisons et amertumes ?

Quel chemin la mise en scène va-t-elle prendre ? Apocalypse ou féerie ?

Toutes ces questions prendront place dans la mise en scène du spectacle. Dans La Tempête, il y a des mystères, de l’émerveillement et tous les ingrédients pour embarquer les spectateurs dans un moment de théâtre estival détonnant et étonnant, féerique et organique.

C’est en tout cas ainsi que nous percevons et souhaitons cette tempête.